Letter to Montréal city councillors

September 23, 2016

City councillors
Montréal, Québec

Dear Sir/Madam:

In June of this year, the Dog Legislation Council of Canada offered assistance and experience to Mayor Coderre in drafting an effective animal control bylaw.

Three months later, we find ourselves in the same position again – offering help and hoping for a reasonable and personal reply, rather than an automated computer-generated e-mail response.

We would like to put aside, for the moment, the many arguments against breed-specific legislation such as breed identification problems, behaviour prediction by appearance, mixed breed dogs, and the targeting of purebred dogs, some of which don’t exist in the entire province of Québec.

We would like to focus on one thing only: Breed specific legislation does not work.

It has been proven, over and over again, that breed-specific legislation fails to reduce dog bites and fails to reduce serious injuries or deaths from dog attacks.

It is possible that some city councillors believe that authorities will be able to identify every “pit bull” in Montréal or that “pit bulls” are inherently dangerous or any number of other scientifically disproven theories.

To the citizens of Montréal, to the voters of Montréal, those theories are irrelevant.

The only question they have is, “Are you going to keep us safe?”

The data proves, unequivocally, that breed-specific legislation fails to do that. The experts agree, unanimously, that breed- specific legislation fails to do that.

The experiences of Ontario, Winnipeg, Vancouver, Denver, Ohio, the United Kingdom, the Netherlands, Italy, and Australia, as well as countless municipalities throughout North America and numerous studies by scientific experts prove that breed-specific legislation costs more money, fails to improve public safety, and kills thousands of unoffending family pets based solely on the way they look.

Finally, a couple of very important closing points:

  1. Just in case some city councillors have not read the bylaw in its entirety, there are some clauses that should concern any animal lover, regardless of their position on this subject: During the transitional phase until special licensing is granted to “pit bulls”, these dogs will be required to be muzzledat all times, including inside their homes and cars. There is no exception for puppies, old dogs, sick dogs, therapy dogs, or service dogs. After the transitional phase, they will be required to be muzzled in their own backyards. There is also no exception after the transitional phase for puppies, old dogs, sick dogs, therapy dogs, or service dogs. Any animal behaviourist will tell you that the negative impact on these dogs will actually create fear and aggression that was not there before. Every “pit bull” in every shelter or rescue group in Montréal will be required to be destroyed immediately. There is no transfer of ownership allowed so if an owner dies, their dog must be killed. There is no provision for dogs who defend their property, their owner, or themselves. Those dogs must be killed. Any dog that is found without a muzzle/microchip/tag or that it is picked up by animal control for any reason must be killed.
  2. We’ve noticed an increase in letters to city councillors from U.S. based anti “pit bull” groups. It can be overwhelming to receive the massive amount of “data” that they send to city officials. It is important to note that these groups consist of a very small number of people who get their data from a single person in the United States. His data has been carefully analyzed and it is the conclusion of analysts and researchers that his data of bites, deaths, and canine population has been highly falsified, is incomplete and incorrect to the point of being unusable, and cannot be relied upon to make any conclusions regarding dog bites and public safety. If you would like more information about that, we would be happy to send it to you. In the meantime, his supporters (even “disciples” would not be too strong a word) inundate thousands of websites and Facebook groups with copies of this data and then distribute it to the general public through journalists such as Lori Welbourne (Vancouver Province), Barbara Kay (National Post), and Marie-Claude Malboeuf (La Presse). The latter’s “investigative reports” have now managed to become a quoted source in the working group report commissioned by the government of Québec and, as such, are going to influence provincial policy decisions, all based on one man’s falsified data in the United States. That alone should worry you enough to, at the very least, delay this decision until you have had the opportunity to verify the data you are being sent.

If you would like any more information about fair and effective animal control legislation that has been proven to reduce dog bites and improve public safety, please do not hesitate to contact me.

Sincerely,

LeeAnn O’Reilly
President
Dog Legislation Council of Canada

Mireille Goulet
Quebec Region Representative
Dog Legislation Council of Canada

Steve Barker
Head of Research
Dog Legislation Council of Canada

April Fahr
Executive Director
HugABull

Chantelle Mackney
Director
Justice For Bullies

Debra Black
Founder
Ontario “Pit Bull” Co-op


Le 23 septembre 2016

M. Denis Coderre,

Maire Hôtel de ville

275, rue Notre-Dame Est

Montréal (Québec)

H2Y 1C6

Objet :Projet de règlement de gestion animalière de la Ville de Montréal

À tous les élus de Montréal :

En juin dernier, le Conseil canadien de législation canine (Dog Legislation Council of Canada) a offert au maire de Montréal, M. Denis Coderre, son assistance et son expertise à la rédaction d’un règlement de gestion animalière efficace.

Trois mois plus tard, nous nous retrouvons à nouveau dans la même situation – celle d’offrir notre assistance, avec l’espoir d’une réponse raisonnable et personnelle, plutôt que d’une réponse par courriel générée automatiquement.

Nous tenons à mettre de côté, pour le moment, les nombreux arguments contre les règlements visant des races spécifiques tels que les problèmes d’identification de races, la prédiction du comportement par l’apparence, les chiens de races croisées et le ciblage des chiens de race pure, dont certains n’existent nulle part dans la province du Québec.

Nous aimerions nous concentrer sur une seule chose:

Les règlements visant des races spécifiques ne fonctionnent pas.

Il a été prouvé, maintes et maintes fois, qu’un règlement visant des races ne parvient pas à réduire les morsures de chien et ne parvient pas à réduire les blessures graves ou les décès causés des attaques de chiens.

Il est possible que certains conseillers municipaux croient que les autorités seront en mesure d’identifier tous les chiens « de type pit-bull » à Montréal ou que les chiens « de type pit-bull » sont intrinsèquement dangereux, ou un nombre quelconque d’autres théories scientifiquement réfutées.

Pour les citoyens de Montréal – les électeurs de Montréal, ces théories ne sont pas pertinentes.

La seule question qu’ils retiennent est: Allez-vous assurer notre sécurité?

Les données prouvent, sans équivoque, que les règlements spécifiques aux races ne parviennent pas à le faire. Les experts sont d’accord, à l’unanimité, que les règlements spécifiques à des races ne parviennent pas à le faire.

Les expériences de l’Ontario, de Winnipeg, de Vancouver, de Denver, de l’Ohio, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de l’Italie et de l’Australie, ainsi que celle d’innombrables municipalités à travers l’Amérique du Nord, et de nombreuses études réalisées par des experts scientifiques, prouvent qu’une législation spécifique à la race coûte plus cher, échoue à améliorer la sécurité du public et tue des milliers d’animaux de compagnie inoffensifs basés uniquement sur leur apparence.

Quelques points très importants en conclusion:

  1. Advenant que certains conseillers municipaux n’aient pas lu le règlement dans son intégralité, il comprend certains articles qui concernent toutes les personnes interpelées par le bien-être animal, quelle que soit leur position sur ce sujet: Pendant la période transitoire jusqu’à l’obtention du permis spécial pour un chien « de type pit-bull », ces chiens devront être muselés en tout temps, y compris à l’intérieur de leur maison et dans la voiture. Il n’y a pas d’exception pour les chiots, les vieux chiens, les chiens malades, les chiens de thérapie, ou les chiens d’assistance. Après la période de transition, ils devront être muselés dans leur propre cour. Il n’y a également aucune exception après la phase de transition pour les chiots, les vieux chiens, les chiens malades, les chiens de thérapie, ou les chiens d’assistance. Tout expert en comportement animal vous dira que l’impact négatif sur ces chiens va réellement créer la peur et l’agression qui n’existaient pas auparavant.Chaque chien « de type pit-bull » dans les refuges ou organismes de secours animal à Montréal devront être immédiatement détruits. Il n’y a pas de transfert de propriété du permis possible : si un propriétaire meurt, le chien doit être tué. Il n’y a aucune disposition pour les chiens qui défendent leurs biens, leur propriétaire, ou eux-mêmes. Ces chiens doivent être tués. Tout chien qui se trouve sans muselière / micropuce / médaille ou qui est capturé par la fourrière pour une raison quelconque doit être tué.
  2. Nous avons remarqué une augmentation du nombre de lettres aux conseillers municipaux des groupes américains anti “pit bull”. Il est important de noter que ces groupes sont constitués d’un très petit nombre de personnes qui obtiennent leurs données à partir d’une seule personne aux États-Unis. Ses données ont été soigneusement analysées la conclusion des analystes et chercheurs est que ces données de morsures, décès et population canine ont été fortement falsifiées, sont incomplètes et incorrectes au point d’être inutilisables, et qu’elles ne peuvent être utilisées pour tirer des conclusions concernant les morsures de chien et la sécurité publique. Si vous souhaitez plus d’informations à ce sujet, nous serions heureux de vous en faire parvenir.

En attendant, ses partisans (“disciples” ne serait pas un mot trop fort) inondent des milliers de sites Web et de groupes Facebook avec des copies de ces données, et les distribuent au grand public par l’intermédiaire de journalistes tels que Lori Welbourne (Vancouver Province), Barbara Kay (National Post) et Marie-Claude Malboeuf (La Presse).

Les « rapports d’enquête » de ce dernier ont même réussi à devenir une source citée dans le rapport du groupe de travail mandaté par le gouvernement du Québec et, en tant que tel, vont influencer les décisions politiques provinciales, toutes basées sur les données falsifiées d’un seul homme aux États-Unis. Cela seul devrait vous inquiéter assez pour, à tout le moins, retarder cette décision jusqu’à ce que vous ayez eu l’occasion de vérifier la nature des données qui vous ont été transmises.

Si vous souhaitez plus d’informations sur une réglementation équitable et efficace de gestion animalière qui a prouvé une diminution des morsures de chien et une amélioration de la sécurité du public, n’hésitez pas à nous contacter.

LeeAnn O’Reilly
Présidente
Conseil canadien de législation canine

Mireille Goulet
Représentante Région Québec
Conseil canadien de législation canine

Steve Barker
Chef de la recherche
Conseil canadien de législation canine

April Fahr
Directrice exécutive
HugABull

Chantelle Mackney
Directrice
Justice For Bullies

Debra Black
Fondatrice
Ontario “Pit Bull” Co-op

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